Billet de blog 3

La seule vérité est celle de la quête du bonheur.

La quête du bonheur est la seule quête valable.

Très tôt, la société par le biais de nos parents, d’abord, puis de l’école ensuite, nous a inculqués le fait que le seul but à atteindre dans la vie était celui de l’aisance financière par le biais d’un travail reconnu par tout le monde, de préférence.

D’ailleurs, qui n’a pas rêvé de devenir riche, d’avoir un job haut en responsabilités et haut dans la hiérarchie des entreprises, PDG, médecin, avocat, responsable marketing ou encore responsable des ressources humaines ? Je ne dirais pas tout le monde car ce n’est pas vrai. De nombreuses personnes souhaitent (et y arrivent), à vivre conformément à leurs désirs, de passer du temps de qualité en famille ou avec leurs amis. Mais encore beaucoup d’entre nous estiment que le bonheur passe, avant tout, par le fait d’avoir ce job, de gagner 5 000 € par mois, d’avoir des enfants, d’être marié.e, d’avoir une résidence secondaire sur l’Ile de ré et j’en passe.

Schéma classique de la réussite et donc du bonheur.

Pourtant, si l’on creuse un peu, ce n’est pas l’objet en lui-même qui nous intéresse, mais ce qu’il nous fait ressentir. 

Posez-vous les questions suivantes ?

En gagnant 5 000 € par mois, qu’est-ce que cela m’apporte ?

  • la possibilité d’acheter des vêtements top qui me font sentir bien,

  • la possibilité de partir en vacances qui me permettent de passer du bon temps en famille ou entre amis,

  • la possibilité d’aller souvent au restaurant qui me permettra de ne pas cuisiner et donc de gagner en confort.

En ayant obtenu ce poste à responsabilités tant convoité, qu’est-ce qu’il m’apporte ?

  • de la reconnaissance vis-à-vis de ma famille, de mes amis,

  • de l’argent supplémentaire pour m’offrir ce que je veux,

  • de la reconnaissance au sein de mon entreprise et de la société en général,

  • une revanche sur la vie.

Si on regarde d’un peu plus près, derrière chaque action que nous entreprenons, il y a une intention plus profonde que la simple possession ou l’accumulation de biens. Car inconsciemment, ce qui nous intéresse n’est pas tant de posséder des biens matériels, à moins qu’ils nous permettent d’être reconnu ; ou de cumuler des euros sur notre compte bancaire, sauf s’ils nous permettent d’acheter ce que l’on désire et qui nous procure ce bonheur tant convoité. 

On en revient toujours au même finalement : j’achète, j’accumule pour me sentir bien.

👉 Se poser les bonnes questions

Si l’on comprend cela, on peut alors interroger nos choix différemment. Plutôt que de se demander “Qu’est-ce que je veux posséder ?”, il serait plus juste de se demander “Comment est-ce que je veux me sentir ?”.

Et c’est là tout l’enjeu d’une vie moins guidée par la sécurité financière à tout prix, même si, on est d’accord, c’est important surtout quand on a 3 enfants (comme moi). Une vie moins dirigée par la recherche permanente de reconnaissance par des personnes extérieures dont nous ne contrôlons rien ; et qui nous oblige simplement à se plier en 4 pour obtenir cette fameuse reconnaissance éphémère.

En se demandant à chacune de nos actions et décisions importantes, pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi voulons-nous 5 000 € sur notre compte ce mois-ci ? Pourquoi voulons-nous absolument être marié.e alors qu’une vie accompagnée de la bonne personne suffirait à nous combler ? Pourquoi souhaitons-nous ce job ?

Si la réponse est selon vous, alignée avec vos valeurs et vos choix, alors c’est top.

Si vous n’avez pas la réponse, interrogez-vous sur ce que vous voulez vraiment obtenir en faisant cela ? Si c’est du bonheur, être heureux, être alignée mais que vous savez pertinemment que ce n’est pas le bon chemin, peut-être est-il temps de revoir votre copie ?

Pour amorcer ce questionnement, je vous propose ici quelques pistes qui m’ont aidées à obtenir les bonnes, les vraies réponses.

Piste 1 : passer le plus de temps possible dans le silence, loin de l’agitation mentale de vos réseaux sociaux ou de votre entourage quelque peu encombrant. Plus vous passerez du temps dans le silence, proche de la nature (dont nous sommes issus au passage), plus vous entendrez les réponses à vos questions qui ont toujours été là.

Piste 2 : procurez-vous un livre sur l’Ikigaï pour vous permettre de réfléchir vraiment à vos passions, vos talents, vos souhaits. C’est un outil de développement personnel d’origine japonais qui, pour ma part, m’a grandement aidée à clarifier ma pensée et déterminer ce pour quoi j’étais faite. Salvateur.

Piste 3 : essayez de vous faire confiance, c’est le moment. Vous faire confiance dans vos choix, dans vos ressentis et dans votre capacité à trouver la bonne direction pour vous. Celle qui ne sera pas identique à tout le monde, celle dont vous rêvez secrètement depuis toujours, celle qui vous procurera le bonheur dont je parle depuis le début de cet article sans avoir à vous renier. Celle que vous avez oubliée mais qui a toujours été là. 

Si notre vie était guidée par cette question : “qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour me sentir bien ?”, nous prendrions alors des décisions plus alignées avec nos vrais besoins, et non dictées par une illusion de réussite matérielle qui ne nous a procurée, jusqu’à maintenant, qu’un bonheur superficiel. 

Je serais ravie d’échanger avec vous sur cet article pour savoir s’il vous parle et si vous, aussi, vous ressentez (ou avez ressenti) cette perte de sens et cette quête ininterrompue d’accumulation matérielle, sans savoir réellement pourquoi.

N’hésitez pas à m’envoyer un message via mon formulaire de contact.

Avec toute ma sincérité.

Mélanie.

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